Edition du jeudi 08 mai 2025
Après plusieurs jours d’accalmie, la localité de Kaziba, située dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, tente de retrouver un semblant de normalité.
Par LBN
Les marchés ont rouvert, les commerçants reprennent timidement leurs activités et les paysans retournent dans leurs champs.
Cette reprise progressive des activités socio-économiques marque une respiration après les récents affrontements qui ont opposé les forces de l’Afc/M23 aux Forces armées de la RDC (FARDC) et aux miliciens Wazalendo.
Cependant, malgré cette apparente normalisation, un secteur crucial reste à l’arrêt : celui de l’éducation.
Cela fait désormais huit jours que les écoles de Kaziba sont fermées, laissant des centaines d’enfants sans accès aux cours.
Le silence dans les salles de classe contraste avec l’agitation retrouvée des marchés, révélant un déséquilibre inquiétant dans la reprise des services essentiels.
Les parents et les acteurs de la société civile s’interrogent : pourquoi l’école tarde-t-elle à rouvrir alors que les autres activités ont repris ?
Si la sécurité semble revenir, la peur demeure dans les esprits, notamment chez les enseignants et les élèves encore traumatisés.
Pour que Kaziba se relève pleinement, il est impératif que les autorités locales accordent à l’éducation la priorité qu’elle mérite.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.