Edition du lundi 19 mai 2025
Le drame survenu le dimanche 18 mai 2025, avec la découverte du corps sans vie d’un garçon de 9 ans dans la rivière Ruzizi, remet brutalement en lumière les dangers auxquels sont exposés les enfants dans certains quartiers de Bukavu.
Par N.A.E
L’absence d’infrastructures de sécurité, le manque de surveillance des lieux à risque et l’inattention collective contribuent à ces tragédies évitables.
À proximité de la rivière, nombreux sont les enfants qui jouent sans surveillance, parfois même en quête d’eau ou de poissons.
Or, aucun panneau d’avertissement ni clôture n’est installé pour signaler le danger. Ce vide sécuritaire interroge sur les responsabilités partagées entre l’État, les parents et la communauté.
Au-delà de l’émotion, cet événement doit être un signal d’alarme. Il est urgent de repenser la protection des enfants dans les zones à risque, notamment autour des rivières, routes et chantiers.
Une coordination entre les écoles, les autorités locales et les organisations communautaires permettrait d’agir en prévention, par l’éducation à la sécurité, mais aussi par des actions concrètes d’aménagement.
Car chaque vie d’enfant mérite plus qu’un cri d’alarme après un drame.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.
Ce site utilise des méthodes de suivi de sites Web tierses dans le but de fournir et d'améliorer continuellement
nos services et de montrer aux utilisateurs des annonces basées sur leurs intérêts. J'accepte et je peux révoquer ou modifier
mon consentement à tout moment avec effet pour l'avenir.
Politique de confidentialitéMentions LégalesEn savoir plus