Dans un contexte politique tendu en République Démocratique du Congo, l’ancien ministre du Développement rural, François Rubota Masumbuko, brise le silence pour lancer un appel fort en faveur de la paix. 

Par la Rédaction

Selon lui, les spéculations sur un éventuel départ du président Félix Tshisekedi ne sont que distractions stériles qui détournent l’attention des véritables priorités du pays. 

« Ceux qui s’adonnent à ce genre de bavardage manquent l’occasion de se taire », fustige-t-il, en dénonçant les manipulations politiques qui fragilisent la cohésion nationale.

Rubota s’interroge sur les intentions réelles de certains acteurs politiques congolais, alors que des initiatives de dialogue, notamment avec le Rwanda sous médiation américaine, émergent dans le but de ramener la paix dans la région des Grands Lacs. 

Trois documents publiés à la fin avril — une déclaration de l’opposition, deux lettres ouvertes à Donald Trump et au Président Tshisekedi — traduisent un malaise et une cacophonie dans la classe politique, où la paix semble être instrumentalisée à des fins partisanes.

Le leader du Sud-Kivu s’oppose également aux accusations de « bradage des minerais » qui ont suivi la signature de la déclaration des principes entre Kinshasa et Kigali. 

Pour lui, ces critiques sont alimentées par des forces hostiles à l’unité nationale et à la stabilité du pays. 

Il appelle plutôt à une lecture sereine des enjeux géopolitiques et à soutenir la vision du chef de l’État, qui, selon lui, s’aligne sur les aspirations profondes du peuple congolais.

François Rubota exhorte enfin les Congolais à rester vigilants face aux tentatives de manipulation et à ne pas accorder leur confiance aux ennemis de la République. 

Il insiste sur l’importance de privilégier le dialogue, la solidarité nationale et la défense des intérêts du Congo dans une dynamique constructive, plutôt que de sombrer dans une opposition qui détruit au lieu de construire. 

Pour lui, la paix n’est pas une option, mais une nécessité.