En République Démocratique du Congo, la presse joue un rôle de garde-fou dans un système politique encore fragile. 

Par N.A.E

Elle est l’un des rares espaces où les citoyens peuvent encore entendre des voix critiques, poser des questions sensibles, dénoncer des abus. 

Mais cette liberté est constamment menacée.

Les journalistes sont traqués, les médias fermés ou suspendus sur simple ordre administratif. 

La vérité dérange, surtout quand elle touche aux cercles du pouvoir. Pourtant, comment parler de démocratie sans information libre ? 

Sans médias indépendants, le débat public se meurt, et le peuple est réduit au silence.

Il est temps d’arrêter de traiter les journalistes comme des ennemis. 

Leur garantir la sécurité, l’accès à l’information et la liberté d’expression, ce n’est pas leur faire une faveur : c’est respecter la Constitution, c’est garantir au peuple son droit de savoir. 

Défendre la presse, c’est défendre notre avenir démocratique.