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Edition du mardi 06 mai 2025

Tribune d'opinion : Le dilemme des jeunes face à la pauvreté locale et au rejet étranger

Quand un jeune vend ses biens, dit adieu à sa famille et traverse des frontières hostiles pour chercher une vie meilleure, c’est souvent parce qu’il n’a plus rien à perdre. 

Pourtant, l’initiative de l’administration Trump d’offrir de l’argent pour s’auto-expulser montre à quel point ces rêves se heurtent à une réalité froide : on ne veut pas d’eux là-bas. 

Cette proposition soulève une question essentielle : pourquoi ne pas bâtir ici, au lieu de toujours fuir ?

Certes, les réalités en Afrique, Asie, Océanie, etc sont dures. Chômage, insécurité, absence de perspectives… 

Mais est-ce une raison suffisante pour accepter l’humiliation ailleurs ? 

Les jeunes doivent réaliser qu’en délaissant leur pays, ils abandonnent aussi une part de la solution. 

L’énergie qu’ils déploient pour survivre dans la clandestinité pourrait, si elle était redirigée, contribuer à des changements profonds chez eux.

Nous devons sortir de cette logique de fuite permanente. 

Les pays développés ne veulent pas de nous comme bâtisseurs, seulement comme main-d’œuvre jetable. 

Pourquoi ne pas renverser les rôles et faire de nos pays des terres d’opportunités ? 

Le développement commence par un changement de mentalité : croire que chez nous aussi, c’est possible.

À l’heure où l’Occident ferme ses portes, il est plus que jamais nécessaire de redonner confiance aux jeunes dans leur propre potentiel et dans leur patrie. 

La question n’est pas de partir ou rester, mais de savoir pourquoi on part et ce que l’on abandonne en chemin.

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