EDITION DU MERCREDI 21 MAI 2025
Dans l’est de la République Démocratique du Congo, le Parc National de Kahuzi-Biega, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, est en train de perdre son âme. Jadis sanctuaire d’une biodiversité exceptionnelle, il est aujourd’hui la scène d’une exploitation effrénée et incontrôlée de ses ressources naturelles. La coupe illégale de bois s’y opère sans relâche, pendant que les activités minières artisanales défigurent le paysage et perturbent les équilibres écologiques.
À cette pression environnementale s’ajoute un climat d’insécurité imposé par des groupes armés qui contrôlent certaines zones du parc. Ces factions armées, souvent motivées par l’appât du gain, dictent leur loi, entravant toute tentative de protection de la faune et de la flore. Leur présence dissuade les éco-gardes et les défenseurs de l’environnement, transformant cette aire protégée en un territoire abandonné à la prédation.
Malgré ce chaos, des voix courageuses s’élèvent pour dénoncer les atteintes graves à ce patrimoine naturel. Des militants écologistes et défenseurs des droits humains interpellent l’opinion publique et les autorités nationales et internationales. Leur message est clair : on ne peut pas justifier l’abandon de Kahuzi-Biega au nom de l’instabilité ; protéger la nature doit rester une priorité, même en temps de crise.
Ce cri d’alarme appelle à une mobilisation urgente pour sauver ce bastion de la vie sauvage. Le destin de Kahuzi-Biega ne concerne pas seulement la RDC, mais toute l’humanité. En laissant périr ce parc, c’est un pan de notre héritage commun qui disparaît, avec lui l’espoir d’une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, même au cœur des conflits.
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