Le village de Kasaba, dans le territoire de Fizi, vit l’une des pires tragédies de son histoire. Selon Akili Bernard Cosmos, chef du secteur de Nganja, le bilan humain des inondations ne cesse de grimper, atteignant désormais 114 morts. Les pluies incessantes qui continuent de s’abattre sur la région rendent les recherches presque impossibles. Les équipes de secours, épuisées, peinent à progresser dans les zones envahies par des coulées de boue où reposent encore de nombreuses personnes disparues.
Face à cette catastrophe, plus de mille familles se retrouvent aujourd’hui sans abri, sans accès à la nourriture ni aux soins médicaux. Les conditions de vie sont dramatiques et laissent présager une crise humanitaire de grande ampleur si rien n’est fait rapidement. La population, désemparée, attend désespérément une aide d’urgence.
Kasaba est aujourd’hui un symbole de douleur, mais aussi un cri d’alarme : celui d’une communauté oubliée par le monde, engloutie sous la boue, et qui lutte pour survivre sous un ciel qui refuse de s’éclaircir.
La rédaction
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