La province du Sud-Kivu est plongée depuis le début de l’année dans une crise sanitaire sans précédent, marquée par la propagation rapide de la maladie de Mpox. 

Par la Rédaction

Plus de 9 000 cas ont été recensés à travers l’ensemble des 34 zones de santé que compte la province, signe alarmant d’une situation critique. 

En tête des zones les plus affectées figurent Miti-Murhesa, dans le territoire de Kabare, et Nyangezi, dans le territoire de Walungu. 

Cette flambée épidémique, qui ne cesse de gagner du terrain, soulève une profonde inquiétude au sein de la population et des acteurs de la santé.

Les enfants de moins de cinq ans, particulièrement vulnérables à cette maladie, paient le plus lourd tribut de cette crise. 

Le président du pilier de communication sur la Mpox alerte sur la nécessité d’intensifier les actions de sensibilisation et de renforcer l’implication communautaire pour freiner la propagation. 

Il appelle à une mobilisation collective autour de la prévention, du respect des mesures d’hygiène, et surtout à une vigilance accrue face à toute apparition de symptômes.

Pour répondre à cette urgence, les autorités sanitaires ont lancé une campagne ciblée de vaccination dès ce vendredi 2 mai, annonce le Dr Claude Bahizire. 

Cette opération concerne prioritairement les personnes ayant été en contact direct avec les malades, notamment dans les zones les plus touchées. 

Une démarche saluée par les professionnels de santé, qui y voient un espoir de contenir l’épidémie, à condition qu’elle soit accompagnée d’un appui logistique soutenu et d’une communication efficace à tous les niveaux de la population.