Edition du jour
samedi 26 avril 2025
À Washington, le 25 avril 2025, la République Démocratique du Congo et le Rwanda ont dévoilé une nouvelle déclaration de principes, censée jeter les bases d’une paix durable après des décennies d’hostilité.
Sur le papier, les engagements "respect de la souveraineté, préoccupations sécuritaires, intégration économique", traduisent une volonté d’apaiser les tensions.
Mais l’histoire récente est jalonnée d’initiatives similaires, souvent suivies de trahisons mutuelles et de relents de violence, notamment dans l’Est congolais.
Derrière les sourires diplomatiques, beaucoup redoutent que cet accord ne soit qu’une manœuvre de circonstance, dictée plus par les pressions internationales que par une réelle volonté de réconciliation.
Car si la signature est une étape symbolique forte, c’est sur le terrain que la crédibilité de cet engagement sera jugée.
Le climat de méfiance, les souffrances des populations déplacées, et l’instabilité chronique ne se dissiperont pas à coups de promesses solennelles.
La RDC et le Rwanda n’ont désormais plus le luxe de l’inaction ni de la duplicité : seule une mise en œuvre honnête et transparente pourra convaincre que, cette fois, la paix n’est pas une simple illusion diplomatique.
Mais les cicatrices sont profondes, et les peuples, eux, attendent des actes, non des signatures.
Par Eugide Abalawi Ndabelnze
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