Edition du vendredi 16 mai 2025
Dans la région minière de Lomera, nichée dans le groupement de Luhihi, territoire de Kabare, une crise humanitaire silencieuse se joue.
Par N.A.E
Une seule source d’eau tente de répondre aux besoins de plus de dix mille habitants, un défi intenable dans un contexte sanitaire déjà fragile.
Alors que le choléra frappe de plein fouet, l’insuffisance d’accès à l’eau potable pousse les habitants à puiser dans les rivières et les eaux du lac Kivu, souvent souillées.
La contamination devient inévitable, et avec elle, une flambée de cas qui menace les communautés les plus vulnérables.
Face à cette urgence, la notabilité de Lomera tire la sonnette d’alarme. Les autorités coutumières et locales, impuissantes face à l’ampleur du danger, lancent un appel direct aux ONG et structures spécialisées dans l’eau et l’assainissement.
L’enjeu est clair : il faut éviter que la situation ne se transforme en tragédie à grande échelle. Les efforts communautaires, bien que louables, ne peuvent suffire sans un appui technique et logistique extérieur.
Au-delà de la crise immédiate, c’est la question de la dignité et du droit à l’eau qui se pose.
Comment, en 2025, des milliers de citoyens peuvent-ils encore dépendre d’une seule source, sans infrastructure adéquate ?
Lomera n’est pas un cas isolé, mais le symbole d’un défi national : celui de garantir un accès équitable à l’eau, condition essentielle à la santé, à la vie, et à la stabilité des populations.
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