Edition du samedi 03 mai 2025
À l’heure où le monde célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse, la RDC doit faire face à une vérité dérangeante : la presse n’est pas encore libre. Elle est surveillée, parfois infiltrée, souvent achetée, trop souvent bâillonnée.
Les autorités disent vouloir lutter contre la désinformation. Mais la meilleure arme contre les fake news, ce n’est pas la censure : c’est une presse indépendante, bien formée, bien payée, capable de produire une information crédible.
Or, que voyons-nous ? Des médias instrumentalisés, des journalistes précarisés, des critiques réduits au silence.
La liberté de la presse n’est pas une menace pour la stabilité. Elle en est la condition. Elle est le miroir d’une démocratie qui se respecte.
Il est urgent que les réformes engagées ne restent pas des slogans. Il faut une volonté politique forte pour que la vérité puisse enfin circuler librement au Congo Kinshasa.
Par Eugide Abalawi Ndabelnze
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.
Ce site utilise des méthodes de suivi de sites Web tierses dans le but de fournir et d'améliorer continuellement
nos services et de montrer aux utilisateurs des annonces basées sur leurs intérêts. J'accepte et je peux révoquer ou modifier
mon consentement à tout moment avec effet pour l'avenir.
Politique de confidentialitéMentions LégalesEn savoir plus