Edition du 05 mai 2025
"Tout est parti en fumée… mes habits, mes cahiers, mon ordinateur…", raconte Emmanuel B., 23 ans, étudiant en informatique, dont la maison familiale a été réduite en cendres par l’incendie de Kadutu.
Ce matin-là, il s’apprêtait à réviser pour un examen lorsqu’un voisin a crié : "Feu !". En moins de dix minutes, les flammes avaient atteint sa parcelle. "On a juste eu le temps de sortir vivants."
Emmanuel vit avec ses deux petits frères et leur mère. Ils dorment désormais chez un cousin dans une autre commune, en attendant un improbable soutien.
"Ce n’est pas la première fois qu’il y a un incendie ici, mais on ne fait jamais rien pour nous protéger. C’est comme si notre souffrance ne comptait pas" , dit-il.
Ce drame, il le vit comme une double peine : perdre ses biens et constater que personne ne se soucie de son avenir.
Aujourd’hui, Emmanuel hésite à reprendre les cours. "Je n’ai plus rien. Même pas un stylo."
Pourtant, il garde un mince espoir : que cette tragédie soit le déclic pour que les jeunes de Kadutu ne soient plus oubliés.
"Nous méritons de vivre dans des maisons sûres, comme les autres. Nous ne voulons plus seulement survivre."
Par LBN
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