Dans la nuit du 9 au 10 mai 2025, la localité de Kasaba, en territoire de Fizi, a été engloutie par les eaux déchaînées de la rivière du même nom. 

Par la rédaction

Ce drame, causé par une pluie torrentielle, a fait plus de 8 morts, plus de 54 disparus et plus de 22 blessés, selon des sources locales. 

Le village, situé au bord du lac Tanganyika, est aujourd’hui méconnaissable. Les habitants, choqués et désemparés, fouillent les décombres à la recherche de leurs proches et de ce qu’il reste de leurs vies.

Le centre de santé de Yungu, déjà sous-équipé, peine à prendre en charge les victimes blessées ou en état de choc. 

Faute de moyens, les soignants improvisent avec ce qu’ils ont. Des dizaines de familles sont sans abri, exposées à l’insécurité et aux maladies hydriques. 

L’absence de services d’urgence adéquats complique davantage la prise en charge des sinistrés.

Cette catastrophe met à nu la fragilité des communautés rurales face aux urgences. 

Kasaba, comme beaucoup d'autres localités reculées du Sud-Kivu, souffre d’un manque chronique d’infrastructures, de routes, et de services sociaux de base. 

Dans un contexte de pauvreté, chaque catastrophe naturelle devient une tragédie aux conséquences durables pour les familles.

Aujourd’hui, les appels à l’aide se multiplient. Des ONG et les autorités locales sont interpellées pour venir en urgence au secours des sinistrés. 

Un plan d’assistance humanitaire coordonné devient urgent afin de sauver ce qui peut l’être, réhabiliter les infrastructures, et éviter une nouvelle crise sanitaire dans cette région déjà meurtrie.