Edition du vendredi 02 mai 2025
Dans le village de Kadjucu, situé dans le groupement d'Irambi Katana du territoire de Kabare, au Sud-Kivu, au moins neuf cas d'une maladie diarrhéique potentiellement liée au choléra ont récemment été rapportés.
Par LBN
Cette situation alarmante, mise en lumière par divers acteurs de la société civile, soulève des inquiétudes profondes quant à une éventuelle propagation de cette infection dans une région déjà affaiblie par des défis sanitaires et environnementaux.
Les autorités locales n'ayant pas encore réagi, la population redoute un aggravement de la crise.
Le manque d'accès à l'eau potable constitue un facteur déterminant dans cette crise sanitaire.
En effet, les sources locales font état de difficultés d'approvisionnement en eau, renforçant ainsi le risque de transmission de maladies d'origine hydrique.
De plus, une épidémie de choléra a déjà été signalée dans les zones côtières de Kabare, notamment autour de Luhihi et du site minier de Lomera, augmentant ainsi la vulnérabilité des habitants de Kadjucu.
Cette conjoncture nécessite une attention particulière pour éviter une catastrophe humanitaire imminente.
Face à cette situation critique, il est impératif que les autorités sanitaires se mobilisent rapidement pour endiguer la propagation de la maladie et protéger les communautés les plus exposées.
Une intervention coordonnée, incluant l'amélioration de l'accès à l'eau potable, l'éducation sanitaire et la mise en place de mesures préventives, est essentielle pour sauvegarder la santé des habitants.
Le temps presse et la résilience des populations vulnérables dépend désormais d'une action proactive de la part des autorités et de l'engagement collectif des acteurs concernés.
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