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Urgent !

Pour travailler à une trêve
Kinshasa et l’AFC/M23 diffusent une déclaration conjointe

Les négociations entre l'AFC/M23 et Kinshasa affichent un net progrès, marqué par une communication officielle sur les pourparlers tenus à Doha. 

✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze

Pour la première fois, les représentants des deux parties ont publié une déclaration conjointe, dans laquelle ils s'engagent à œuvrer ensemble à l'instauration d'une trêve en vue d'un cessez-le-feu définitif. 

Cette annonce suscite des interrogations quant à un éventuel tournant dans les discussions, tandis que les attentes grandissent face à la promesse d’un dialogue constructif.

Cette déclaration d'intention se veut un premier pas vers un engagement tangible, mais elle nécessite désormais la concrétisation des promesses faites. 

Les deux parties s'accordent sur la nécessité de rejeter les intimidations, condition préalable pour instaurer un climat favorable aux échanges. 

Le dialogue futur devra s'attaquer aux racines du conflit, ainsi qu’aux modalités concrètes pour ramener la paix dans les territoires de l’Est du pays, annonçant ainsi un travail collaboratif axé sur la recherche de solutions durables.

L'annonce de cette avancée s'inscrit dans un contexte diplomatique plus large, coïncidant avec une rencontre entre le ministre d'État qatari, Mohammed Al-Khulaifi, et Massad Boulos, le conseiller principal pour l'Afrique à la Maison Blanche. 

Cette dynamique souligne les efforts conjoints des acteurs internationaux pour favoriser une désescalade durable dans la région. 

L'espoir est désormais de voir ces promesses se traduire en actions concrètes, à même de restaurer la paix et la stabilité tant attendues par les populations affectées.

Edito

Trêve illusoire ! 

Le 23 avril 2025, un souffle d'espoir a traversé les rives du fleuve Congo avec la déclaration conjointe des représentants de Kinshasa et de l'AFC/M23, affirmant leur intention de travailler à la conclusion d’une trêve. 

Pourtant, derrière le vernis diplomatique de cette communication, il est crucial de rappeler que nous ne sommes pas face à un véritable cessez-le-feu, mais plutôt à une promesse, une sorte de chimère politique. 

Cet engagement, qui se propose d’amorcer un dialogue, semble se heurter à l’énorme complexité des causes profondes du conflit : mauvaise gouvernance, exclusion, tribalisme, contrôle des ressources naturelles, etc.  

Ces éléments persistent comme autant de fractures au sein du tissu social, rendant bien incertain l'aboutissement de telles discussions.

Malgré cette apparente avancée, l'absence de détails concrets sur les modalités d'application de cette trêve soulève des inquiétudes. 

Loin de favoriser une paix durable, ce communiqué pourrait n'être qu’un écran de fumée, camouflant l’inaction perpétuelle et l'absence de véritable volonté politique de part et d'autre. 

Kinshasa semble plus préoccupé par la gestion de ses propres enjeux que par la recherche d’une paix authentique pour les populations civiles, qui souffrent inlassablement des violences. 

Ainsi, à ce stade, ce n’est qu’un appel à l’intention, une invitation à improviser sur un terrain miné, où nulle certitude ne peut émerger.

Malheureusement, si l’on essaie de déchiffrer les tenants et aboutissants de ce drame humanitaire qui s’étire depuis trop longtemps, on en vient à la conclusion amère que la paix en RDC est, une fois de plus, mise entre parenthèses. 

L’histoire nous rappelle que les promesses de trêves et les déclarations d’intention n’ont jusqu’ici été que des mots en l’air, souvent suivis de conséquences désastreuses pour ceux qui en ont le plus besoin. 

Alors que les espoirs vacillent, il devient impératif que les autorités politiques prennent conscience de la gravité de la situation pour, enfin, passer des paroles aux actes. 

Le temps des promesses a fait long feu, et la réalité demande des solutions tangibles pour ceux dont les vies sont marquées quotidiennement par les conséquences de cette guerre.

✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze

A l'est de la RDC

Le retour de Joseph Kabila largement commenté !

Le récent déplacement de l'ancien président congolais Joseph Kabila à Goma, dans l'est de la République Démocratique du Congo, a suscité des réactions encourageantes parmi les populations de cette région. 

✍LBN

Confirmée par diverses sources, y compris celles proches de l'Alliance des Forces Congolaises (AFC) et du Mouvement du 23 Mars (M23), cette visite est perçue comme une opportunité de réengagement politique dans un contexte souvent tumultueux. 

En passant par Kigali avant d’atteindre le Nord-Kivu, Kabila renoue ainsi des liens qui pourraient s'avérer bénéfiques pour le dialogue régional et la réconciliation nationale.

De nombreux habitants se réjouissent de cette visite, y voyant un signe d'espoir pour la stabilité politique de la région. 

Les partisans de Kabila estiment que son retour sur le devant de la scène pourrait apporter une nouvelle direction pour le pays, en opposition aux accusations pesant contre l’actuel président, Félix Tshisekedi, qui fait face à des critiques quant à sa gestion du pouvoir. 

Certains voient en Kabila un leader capable de rassembler les différents acteurs politiques et de remettre sur les rails une démocratie menacée par des querelles internes.

Plusieurs commentaires positifs émergent parmi les communautés de l'est, notamment une reconnaissance de l’ancienne présidence de Kabila, qui, selon eux, avait su mettre en œuvre des infrastructures essentielles et amorcer un développement économique. 

Beaucoup espèrent qu'un retour en force de Kabila pourrait permettre d'initier des projets de développement similaires, favorisant ainsi la paix et la prospérité dans une région souvent marquée par l’instabilité et les conflits.

Parallèlement, certains affirment que le passage de Kabila à Goma pourrait également être l'occasion de rediscuter des enjeux actuels tels que l’intégrité territoriale et la lutte contre l'insécurité. 

Les populations se montrent prudentes mais optimistes, se disant prêtes à soutenir toute initiative visant à restaurer la confiance entre le gouvernement et la population, et à travailler pour un avenir meilleur pour la RDC. 

Ce climat d’espérance est un indicateur fort d’une volonté collective de tourner la page des discordes passées pour embrasser un avenir d’harmonie et de développement.

 

 

Info route

Nouveau régime de péage dans le Sud-Kivu

Le gouverneur de la province du Sud-Kivu a récemment pris une mesure significative en signant un arrêté qui institue un système de péage routier, visant à réguler la circulation sur les axes d'intérêt général. 

✍N.A.E

Cet arrêté précise les montants des droits à acquitter selon la catégorie des véhicules empruntant des points de péage établis dans des localités stratégiques telles que Kazingu, Mugogo, et Kamanyola, parmi d'autres. 

Les frais varient considérablement : les camions avec remorques sont soumis à une taxe de 200 dollars pour un aller-retour, tandis que d'autres types de véhicules, comme les camions à plateforme, paieront 100 dollars, et les camionnettes, seulement 10 dollars. 

Les frais sont établis pour répondre aux besoins financiers de la province tout en facilitant le transport.

En revanche, certaines catégories de véhicules, à l'instar des ambulances, des bus scolaires, et des véhicules de secours, bénéficieront d'une exonération de ces droits de péage, une décision qui souligne l'engagement des autorités à ne pas entraver les services essentiels. 

Avec ces dispositions, les responsables espèrent non seulement améliorer l'état des infrastructures routières en mobilisant des fonds, mais aussi garantir une circulation fluide et sécurisée pour tous les usagers de la route. 

Ainsi, cette initiative pourrait jouer un rôle clé dans le développement économique et social de la province, tout en offrant un cadre plus équitable pour le transport routier.

 

 

Climat

Doha ensoleillé, Kinshasa pluvieux 

Le jeudi 24 avril 2025 s'annonce comme une journée variée sur le plan météorologique, avec des prévisions distinctes pour Doha et plusieurs villes de l'Est de la République Démocratique du Congo. 

✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze

Dans la capitale du Qatar, Doha, des températures élevées sont attendues, atteignant les 39°C en milieu de journée, avec un ciel majoritairement ensoleillé. 

Les habitants pourront apprécier une brise légère atténuant légèrement la chaleur, mais il est conseillé de rester hydraté et de se protéger du soleil.

En revanche, à Kinshasa, la météo promet une ambiance légèrement plus douce, avec des températures autour de 28°C. 

Les pluies légères pourraient se manifester, ajoutant une touche rafraîchissante à la journée. 

À Bukavu et à Goma, situées aux portes du parc national des Virunga, la météo sera caractérisée par des orages isolés, apportant des averses de pluie en début et fin de journée. 

Les températures oscillant autour de 25°C offriront un climat agréable malgré l’humidité croissante.

À Kindu, Kisangani et Lubumbashi, la situation reste similaire, avec des orages prévus accompagnés de pluies modérées. 

Les températures varieront entre 27 et 30°C, offrant ainsi une atmosphère chaude et humide, typique de la saison. 

Les habitants devront également faire face aux possibles coupures d’électricité dans certaines zones en raison des intempéries. 

Cette journée incarne la diversité climatique du monde, où chaque région réserve son lot de surprises météorologiques.

Occupation militaire de la ferme  de Kundelungu

"Je m'insurge contre cette torture morale", s'indigne Mme Olive Lembe Kabila

Marie Olive Lembe Kabila, l'épouse de l'ancien président congolais Joseph Kabila, a récemment vigoureusement dénoncé la présence jugée « illégale » de militaires sur la ferme familiale de Kundelungu. 

✍🏽LBN

Elle a dénoncé ce qu'elle considère comme une « violation de propriété privée » et des actes de « pillage », indiquant que des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avaient investi la propriété sans documents officiels ou information préalable à la famille Kabila. 

Ces militaires, pointés du doigt par Mme Lembe, auraient non seulement subtilisé des biens personnels tels que des ordinateurs et des téléphones portables, mais auraient également abattu des vaches pour se nourrir, laissant entrevoir une situation alarmante pour les propriétaires. 

"Je m'insurge contre cette torture morale", a-t-elle déclaré, exprimant ainsi son indignation face aux méthodes qu'elle attribue au régime en place.

Cette grave accusation survient dans un climat politique particulièrement tendu, marqué par une escalade des tensions entre l'ancien président Kabila et l'actuel chef de l'État, Félix Tshisekedi. 

À peine une semaine auparavant, Mme Lembe avait signalé le « vol et le pillage » d'une autre propriété familiale à Kinshasa, où une opération des services de renseignement avait eu lieu sous prétexte de rechercher du matériel militaire présumé volé. 

Trois perquisitions se sont ainsi déroulées en moins d'une semaine dans les propriétés de la famille Kabila, soulignant une dynamique politique tumultueuse qui risque de raviver les vieilles blessures et de creuser un peu plus le fossé entre les deux camps.

Flambée des prix des denrées alimentaires à Bukavu

 

"Ce n’est plus du commerce, c’est de l’exploitation", s'indigne un consommateur

À Bukavu, la flambée des prix des denrées alimentaires devient insupportable pour une population déjà fragilisée par la guerre et les difficultés économiques. 

✍N.A.E

Alors que le taux officiel de change reste fixé à 2800 francs congolais pour un dollar américain, certains commerçants, en quête de profits démesurés, ont décidé de maintenir les prix en dollars tout en imposant un taux fictif allant jusqu’à 3300 voire 3500 francs. 

Cette pratique, dénoncée par de nombreux acheteurs, rend la vie encore plus difficile pour les familles modestes.

Sur les étals des marchés, les exemples sont criants. Un kilo de viande fixé à 5 dollars est ainsi vendu à 17 500 francs congolais lorsqu'on applique le taux de 3500 francs, contre 14 000 francs au taux réel. 

Cette différence, bien que discrète à première vue, représente un fardeau quotidien pour les consommateurs. 

"Nous ne comprenons pas pourquoi on nous impose un tel taux. C’est du vol organisé", s’indigne Mama Aline, mère de cinq enfants rencontrée au marché de Kadutu.

Face à cette situation, la frustration ne cesse de grandir. Les habitants de Bukavu dénoncent un comportement égoïste de certains commerçants qui, au lieu de faire preuve de solidarité en ces temps durs, préfèrent exploiter la misère ambiante. 

"Ce n’est plus du commerce, c’est de l’exploitation", lance un jeune homme excédé, panier vide à la main. Certains appellent à une régulation stricte des marchés et à l’intervention des autorités locales pour imposer le respect du taux officiel.

En attendant une réaction des décideurs, la population continue de subir cette injustice en silence, contrainte de s’adapter à une économie parallèle dictée par une minorité. 

Dans les rues de Bukavu, le mécontentement gronde, prêt à se transformer en colère ouverte si rien n’est fait pour rétablir l'équité sur les marchés.


 

Rappel d'une tragédie 

La lutte des sinistrés d'Uvira 5 ans après les inondations

Cinq ans après les inondations dévastatrices qui ont frappé Uvira le 17 avril 2020, un élan de solidarité émerge de la société civile congolaise. 

 ✍N.A.E

Les compatriotes appellent avec insistance le gouvernement et les organisations humanitaires à intensifier l'assistance destinée aux 18 000 victimes de cette catastrophe naturelle. 

En effet, ces pluies torrentielles ont causé la destruction de plus de 3 500 ménages, laissant des familles entières dans des conditions de précarité. 

Le coordinatrice de cette initiative citoyenne, Kelvin Bwidja, souligne l'urgence de réponses concrètes et efficaces pour remédier à la situation désastreuse que vivent encore les sinistrés.

Face à cette crise persistance, le plaidoyer de Bwidja prend de l'ampleur, mettant en lumière l'indispensable amélioration des conditions de vie des personnes touchées. 

Les ressources allouées jusqu'à présent semblent insuffisantes pour répondre aux besoins fondamentaux des sinistrés qui continuent de souffrir des séquelles d'un drame aux répercussions durables. 

La mobilisation des acteurs étatiques et humanitaires est désormais cruciale pour reconstruire l'espoir et offrir un avenir meilleur à ceux qui ont tant perdu. 

Le temps presse, et la voix des compatriotes résonne comme un appel à la solidarité nationale face à cette tragédie.

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