Edition du samedi 03 mai 2025
Dans le transport en commun en Ituri, deux journalistes discutent à voix basse. L'un d’eux a été menacé de mort après avoir enquêté sur un cas de collaboration présumée entre des autorités locales et un groupe armé.
L’autre a vu sa radio suspendue après une émission jugée "trop critique".
"Nous travaillons comme des soldats sans armure", dit l’un d’eux avant d'ajouter "dans cette province sous état de siège, la presse est prise en étau ; menacée par les groupes armés, censurée par les autorités, ignorée par la justice".
"Les reporters vivent dans la peur permanente d’un appel de l’ANR, d’une convocation brutale, ou pire", renchérit son interlocuteurs. Tous deux, ont requis l'anonymat pour raison de sécurité.
Dans cette zone instable, le journalisme est un acte de courage. Mais sans mesures concrètes de protection, sans justice pour les journalistes agressés, et sans indépendance des institutions, le silence risque de devenir la règle. Et dans le silence, les abus prospèrent.
Par LBN
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