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MONDE 

Istanbul  : 
Ukraine-Russie-Usa ,une tripartite ratée d'avance ! 
✍🏽Leobanem

Pour la recherche de la paix et la fin de la guerre  , une réunion tripartite va devoir se tenir ce jour à Istanbul , en Turquie. Mais aussi  étrange que cela paraisse aux yeux de tout observateur lucide, cela va d'avance faire un flop. 

Cela non seulement par la participation à cette réunion où il y a bien sûr la Russie , l'Ukraine et les Usa. Mais ,la présence du  président ukrainien Zelensky  semble en ce moment très improbable.   Poutine encore moins.  Absence confirmée. .Des sources de Kremlin qui a dévoilé la liste de la délégation, il sera représenté   par le conseiller présidentiel, Vladimir Menddisky ,  le Vice - ministre des afffaires étrangères  Mikhaïl Galouzine , le vice-min.de la défense, Alexandre Fomine et le chef de la direction principale de l'Etat-major général , le vice -amiral Igor Kostioukov. 

Volodymyr Zelensky qui avait  déclaré   la veille  qu'il était prêt à "toute forme de négociation" pour mettre fin à cette guerre , avait par ailleurs affirmé qu'il se réservait de décider des "mesures à prendre"  une fois qu'il aura su qui représentera Moscou. Il espérait sans doute voir le nom de Poutine sur la liste. A présent que la liste est publiée,   il  n'a pas encore dévoilé ces mesures.   Lui qui sous pression américaine , pressée d'en finir , avait personnellement invité Poutine à  Istanbul en souhaitant que Trump soit présent, devra être en train de se morfondre    après avoir  constaté  hier mercredi l'absence non seulemnt  de Poutine lui-même mais également  des personnalités   tel que l'incontournable  ministre des Affaires Etrangères russe, Serguei Lavrov ou encore le  vice-amiral Igor Kostioukov  . Quant à la partie américaine, Trump  qui avait le lundi annoncé   qu'il ferait le déplacement d'Istanbul si les choses prennaient une  tournure favorable,   a préféré par la suite, envoyer son secrétaire d'Etat Rubio  . Peut-être ses sevices lui avaient soufflé que Poutine ne viendrait pas à Istanbul.

  Il n'y aura donc pas de négociations directes comme l'avait demandé  Zelensky.  Du reste , on peut dire à présent que les  choses étaient plutôt mal parties avec l' ultimatum de 30 jours de trêve comme l'exigeait  le bloc constitué de l'ukrainien Zelensky et des européens . 

On sait que Kremlin  l'avait  d'office  rejeté ,  le jugeant   innacceptable .Le cessez-le feu de 30 jours sans condition était d'avance inacceptable pour quiconque ou par les Russes vu qu'ils sont en position de suprématie sur le terrain -comme l'a déclaré un expert militaire. L'Europe non plus ne prendra pas part    à cette tripartite.  Car elle  n'y a aucune carte à jouer sinon les  sanctions  tant vantées . On doit s'attendre à ce que ce fameux paquet de sanctions européennes ,dont on ne compte plus le nombre  depuis le début de cette guerre , tombe  sur la Russie. Mais, croit-on,  cette fois amplifiées par celles des  USA , à en croire les propos du min français des affaires Etrangères, Jean Barrot. Ce dernier  a dévoilé   sur une chaîne publique  qu'il allait rencontrer à Istanbul le sénateur américain Lindsley Graham qui a conçu un paquet de sanctions "extrêment puissantes", avec des droits de douane de 500% sur les importations de pétrole russe et de  500%  également sur les pays qui continuent leur importation du  pétrole russe. Par ailleurs ,suite aux dernières déclarations de Macron à la télé le mardi,  Kremlin a dit son inquiétude sur le possible partage de la dissuasion nucléaire française avec d'autres pays européens. "Ce déploiement d'armes nucléaires sur le continent européen, , ce n'est pas ce qui apportera  de la sécurité , de la prévisibilité et de la stabilité"  a déclaré  le porte-parole  de Kremlin,  Dmtri Peskov. 

 Cette réunion qui se veut de haut niveau se tiendra ainsi sans les intéressés préoccupés par  tout autre chose. La Russie qui est en pleine opération militaire d'été déjà commencée selon les observateurs sur le terrain,  et qui revendique déjà les terres qu'elle  n'a pas encore  totalement conquises  , peut-être le fera t-elle  bientôt, stratégie de guerre  oblige !?

Et Zelensky qui  ne pourrait accepter  de laisser aux Russes un territoire non conquis  ...Ça promet du rififi !...

  L'issue du conflit saurait donc   être encore une fois par les armes et cela ne sera apparemment pas à l'avanatge de l'Ukraine car la Russie va par les armes tenter de conquérir totalement le territoire qu'il avait revendiqué. A cette réunion tripartite d'avance condamnée ,   il semble bien à l'heure actuelle  que même Zelensky , sauf imprévu , ne saurait s'y rendre pour ne pas se  retrouver seul chef d'Etat quand les autres seront   absents.

Certes, la tripartite tant médiatisée ,Ukraine-Russie-Usa,  ne se tiendra pas ce jeudi 15 mai à Istanbul  avec les   chefs d'Etat concernés,  mais  en toute vraisemblance  entre les délégations mandatées  à cet effet . Celles-ci  auront sans doute le mérite d'échanger leurs positions , et leurs désaccords,    sans qu'aucune décision cruciale n'en débouche  !  La fin de cette guerre , dans un avenir prochain , peut-être ...

Pâques à Jérusalem 

Pâques à Ramallah : Résonances de la foi au cœur de l'occupation

En ce week-end pascal, les regards se tournent inévitablement vers Jérusalem, une ville symbole de foi mais aussi de conflits. 

N.A.E

Pour les chrétiens de Terre Sainte, célébrer Pâques revêt une signification particulière, empreinte de tensions et d'incertitudes. 

Alors que les bombardements se poursuivent à Gaza et que la Cisjordanie est hongrée de l'ombre des incursions militaires israéliennes, l'atmosphère est chargée d'une tristesse palpable, mais aussi d'une résilience indéfectible. 

Les églises, bien que vulnérables aux vagues de violence, demeurent des bastions d'espoir et de spiritualité pour de nombreux fidèles.

Ramallah, ce centre vibrant de la vie palestinienne, a débuté ses célébrations le 19 avril. Au sein de l'église grecque-orthodoxe, Amira Souilem, comme des milliers d'autres, s'est mêlée à une communauté unie malgré l’adversité. 

Les chants de Pâques, résonnant entre les murs de la vieille église, rappellent aux participants la lumière de la résurrection, même en ces temps sombres. 

Les visages des fidèles, marqués par l’angoisse de l'occupation, expriment une ferveur qui transcende les difficultés quotidiennes, illustrant ainsi la force de la foi face aux épreuves.

Ces célébrations pascales sont plus qu’un simple rite religieux : elles incarnent un acte de résistance et une affirmation de l’identité chrétienne en Terre Sainte. 

Bien que le bruit des bombardements et des affrontements soit omniprésent, la communauté chrétienne de Ramallah s’efforce de préserver ses traditions et de célébrer le message d’espérance et de paix que Pâques représente. 

Dans ces instants de recueillement, l'unité et la solidarité prennent tout leur sens, prouvant que même en période de guerre et d'instabilité, la foi peut offrir un refuge et nourrir l’espoir d’un avenir meilleur pour tous.

Guerre en Ukraine

Cessez-le-feu temporaire pour Pâques

Dans un développement inattendu dans le conflit ukrainien, le président russe Vladimir Poutine a annoncé un cessez-le-feu temporaire pour Pâques, débutant le 19 avril à 15h00 TU et s'étendant jusqu'à la nuit de dimanche à lundi. 

✍LBN

Ce geste, interprété comme une volonté de montrer un certain humanisme à l'occasion des festivités religieuses, est également marqué par une demande explicite à l'Ukraine de faire preuve de réciprocité. 

Cette offre de trêve soulève néanmoins des interrogations sur son authenticité, compte tenu des antécédents de non-respect des accords par les forces russes.

Du côté ukrainien, la réaction a été mesurée et pragmatique. Les responsables ukrainiens indiquent qu'ils sont ouverts à cette proposition de cessez-le-feu, à condition que la Russie prouve sa bonne foi. 

En effet, l'Ukraine a exprimé son scepticisme face aux promesses de Moscou, rappelant que des précédents similaires avaient souvent été suivis de violations directes. 

Ce contexte de méfiance souligne les tensions persistantes entre les deux pays, où chaque mouvement est scruté et analysé à la lumière des expériences amères du passé.

Cette situation illustre les complexités du conflit en Ukraine et les défis d'établir une paix durable. Alors que les chrétiens célèbrent Pâques, symbole de renaissance et de réconciliation, la possibilité d'un cessez-le-feu pourrait offrir un moment de répit, mais il reste à voir si cette initiative sera véritablement mise en œuvre. 

Les yeux sont désormais tournés vers les deux parties, alors que le monde attend de voir si une trêve, même temporaire, pourrait ouvrir la voie à des négociations plus substantielles visant à mettre fin à des mois de combats dévastateurs.

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