La République démocratique du Congo ne souffre pas d’un manque de ressources, mais d’un excès de politiciens sans boussole morale. 

Cette classe politique, qui se donne des allures de sauveurs, ne brille que par son appétit vorace pour le pouvoir, ses promesses creuses et son indifférence cruelle aux cris du peuple. 

À voir leur train de vie, leurs discours vernis et leur obsession pour les calculs électoraux, on pourrait croire que le pays est en paix et prospère. Or, ils dansent sur les cendres d’une nation qui saigne.

L'expression « à valeur sans valeur » n'est pas une formule creuse, mais le résumé tragique d’une élite politique en faillite. 

Ils ont transformé l’engagement public en entreprise privée, les institutions en zones de deals, et la Constitution en chiffon modulable. 

Pendant qu'ils s'enrichissent sans honte, les congolais crèvent dans les hôpitaux sans médicaments, les écoles sans bancs, et les routes défoncées par l’abandon. 

À l’Est de la RDC, c'est l'indifférence totale sur la situation humanitaire, mais à Kinshasa, on célèbre les détournements massifs des deniers publics sans honte bue.

Ce pays n’est pas pauvre ; il est pris en otage par des imposteurs déguisés en dirigeants. Ils aiment la patrie avec la bouche, mais la trahissent avec leurs actes. 

Leur patriotisme est une posture, leur mandat une rente. Ils parlent de changement, mais ne changent que leurs comptes bancaires et leurs alliances. 

Tant que cette élite sans conscience dominera la scène, la RDC restera enfermée dans un cycle de promesses non tenues, de crises fabriquées et d’espoirs écrasés.

Il est temps que le peuple ouvre les yeux et cesse de normaliser l’inacceptable. 

Ce pays mérite mieux qu’une classe politique qui pèse sans compter, qui parle sans agir, et qui existe sans servir. 

Oui, la RDC regorge de valeurs humaines et naturelles. Mais sa classe politique, elle, reste une valeur sans valeur. Et c’est peut-être le plus grand scandale de notre époque.

Par la Rédaction