Depuis deux semaines, la ville de Bukavu est confrontée à une épidémie de choléra qui inquiète les autorités sanitaires et la population locale. 

Par N.A.E

À ce jour, 79 cas ont été signalés, dont 74 proviennent du site minier de Lomera, situé dans le groupement de Luhihi, en territoire de Kabare. *

Cette situation préoccupante a été révélée par Justin Bengheya, spécialiste en santé publique et responsable du bureau de l'information sanitaire à la Division Provinciale de la Santé du Sud-Kivu.

Les conditions de vie souvent précaires et l’absence d'infrastructures sanitaires adéquates dans certaines zones, comme celles autour du site minier, exacerbent la propagation de cette maladie. 

Le choléra, qui se transmet principalement par l'eau contaminée et les conditions d'hygiène déplorables, pose un réel danger pour la santé des habitants. 

La vigilance est de mise, et les autorités doivent intensifier leurs efforts pour limiter la diffusion du virus.

Pour faire face à cette épidémie, des actions rapides ont été mises en place. Justin Bengheya a précisé que des soins gratuits sont dispensés au centre de traitement de Fomulac Katana, situé à Kabare. 

Cela témoigne de la volonté des autorités sanitaires d'agir rapidement et efficacement pour protéger la population et réduire le nombre de cas. 

Les équipes médicales sur le terrain sont mobilisées pour traiter les patients et mener des campagnes de sensibilisation, afin d'inciter la population à adopter des comportements préventifs.

Il est essentiel que les efforts de prévention soient accompagnés d'une prise de conscience collective sur l'importance de l'hygiène et de l'accès à l'eau potable. 

La situation actuelle à Bukavu souligne la nécessité d'améliorer les infrastructures sanitaires et d'augmenter les ressources destinées à la santé publique. 

Seule une approche globale pourra enrayer cette épidémie de choléra et protéger les communautés vulnérables dans les territoires touchés.