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Edition du mardi 06 mai 2025

Edito : Coupures des réseaux téléphoniques, une menace silencieuse ?

Au cœur du Sud-Kivu, la voix des citoyens s’efface non seulement sous les coups de feu mais aussi dans le silence numérique. 

Les interruptions fréquentes du réseau de télécommunication dans les zones en conflit ne sont plus de simples désagréments techniques. 

Elles deviennent une atteinte grave à la liberté de communiquer, de s’informer et de se faire entendre.

Dans un contexte de violence armée et d’instabilité chronique, la communication est vitale. 

Elle permet aux familles de rester en contact, aux victimes de signaler un danger, aux journalistes de relayer les faits, aux ONG de coordonner l’aide. 

En privant régulièrement les habitants de cette ressource essentielle, on les confine dans l’isolement et l’impuissance.

Il est inadmissible que les coupures deviennent la norme. 

Même en temps de guerre, les droits fondamentaux doivent être protégés. 

La connectivité ne peut être considérée comme un luxe. 

Elle est un service public, une condition de résilience pour les communautés vulnérables.

Les opérateurs télécoms et l’État congolais ont l’obligation morale de garantir un minimum de stabilité du réseau. 

Car en coupant le réseau, on coupe le lien entre les citoyens et le monde. 

Et dans un pays comme le nôtre, cela équivaut à condamner à l’oubli une partie de la population.

Par Eugide Abalawi N.
 

Edition du mardi 06 mai 2025

Edito : Coupures des réseaux téléphoniques, une menace silencieuse ?

Au cœur du Sud-Kivu, la voix des citoyens s’efface non seulement sous les coups de feu mais aussi dans le silence numérique. 

Les interruptions fréquentes du réseau de télécommunication dans les zones en conflit ne sont plus de simples désagréments techniques. 

Elles deviennent une atteinte grave à la liberté de communiquer, de s’informer et de se faire entendre.

Dans un contexte de violence armée et d’instabilité chronique, la communication est vitale. 

Elle permet aux familles de rester en contact, aux victimes de signaler un danger, aux journalistes de relayer les faits, aux ONG de coordonner l’aide. 

En privant régulièrement les habitants de cette ressource essentielle, on les confine dans l’isolement et l’impuissance.

Il est inadmissible que les coupures deviennent la norme. 

Même en temps de guerre, les droits fondamentaux doivent être protégés. 

La connectivité ne peut être considérée comme un luxe. 

Elle est un service public, une condition de résilience pour les communautés vulnérables.

Les opérateurs télécoms et l’État congolais ont l’obligation morale de garantir un minimum de stabilité du réseau. 

Car en coupant le réseau, on coupe le lien entre les citoyens et le monde. 

Et dans un pays comme le nôtre, cela équivaut à condamner à l’oubli une partie de la population.

Par Eugide Abalawi N.
 

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