Edition du vendredi 09 mai 2025
Pour certains jeunes de Bukavu, intégrer une église évangélique est un acte de foi pur.
Pour d'autres, c’est une manière de se sentir utiles, valorisés, même quand la société les ignore.
Kevin, 22 ans, affirme : "Quand je suis dans la louange, j’oublie mes problèmes. C’est là que je me sens vivant".
Grâce, 17 ans, ajoute : "Là-bas, on m’écoute. Chez moi, personne ne me comprend".
Mais d’autres témoignages sont plus critiques. John, 25 ans, confie avoir quitté son église après avoir été exploité comme "gardien" sans salaire pendant deux ans.
"On m’a dit que c’était un sacrifice pour Dieu. Mais c’est ma mère qui payait mon savon", dit-il avec amertume.
Cette diversité d’expériences montre que la présence des jeunes dans les églises ne peut être lue de manière uniforme.
Elle reflète autant une quête de Dieu qu’une quête d’identité, de protection, voire de stratégie de survie dans un environnement incertain.
Par la rédaction
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