Le conclave qui s’ouvre ce 7 mai au Vatican pose une nouvelle fois la question de la place de l’Afrique dans la gouvernance de l’Église catholique. 

Par la Rédaction

Alors que le continent abrite aujourd’hui l’une des populations catholiques les plus dynamiques et en forte croissance, sa représentation dans les cercles décisionnels reste modeste. Moins de 20 cardinaux africains participeront au vote sur les 133 électeurs.

L’heure est venue pour que l’Afrique catholique cesse d’être seulement perçue comme un « réservoir de fidèles » pour devenir un centre d’influence théologique, pastorale et diplomatique au sein de l’Église. 

Le choix du prochain pape pourrait être un signal fort dans ce sens, surtout si le Collège cardinalice reconnaît que l’avenir de l’Église se joue aussi au Sud.

Ce débat dépasse le simple enjeu de diversité. Il s’agit de faire entendre les réalités africaines — pauvreté, conflits, mais aussi résilience, vitalité spirituelle, hospitalité — dans l’orientation de l’Église universelle. 

Un pape sensible à ces problématiques serait une bénédiction pour un continent longtemps marginalisé dans les hautes sphères vaticanes.

L’élection à venir est donc bien plus qu’un événement religieux : elle est un test de reconnaissance pour l’Afrique catholique. 

Le conclave a aujourd’hui l’opportunité de faire entrer l’Église dans une ère réellement mondiale. Le Saint-Esprit soufflera-t-il depuis le Sud ? L’histoire le dira bientôt !