En République démocratique du Congo, nombreux sont ceux qui regardent l’avenir avec scepticisme. 

L’histoire nationale semble marquée par les recommencements sans suite, les illusions politiques, les promesses non tenues. 

Mais au milieu de cette fatigue collective, Ésaïe 43:19 résonne comme une déclaration inattendue de Dieu lui-même : « Je vais faire une chose nouvelle. » Pas un simple rafistolage du passé. 

Pas un recyclage d’idées anciennes. Une œuvre entièrement nouvelle, divine, surnaturelle.

Mais Dieu ajoute une question percutante : « Ne la connaîtrez-vous pas ? » En d’autres termes : serons-nous capables de reconnaître ce renouveau, ou resterons-nous prisonniers de nos anciens récits de peur, de méfiance et d’échec ? 

Le défi ne réside pas seulement dans le fait que Dieu agit, mais dans notre capacité à discerner Son œuvre, souvent discrète, souvent déroutante, mais toujours fidèle.

Les journalistes, gestionnaires, entrepreneurs et croyants de ce pays sont invités à être les guetteurs de ce renouveau, à voir dans les initiatives citoyennes, dans les élans de vérité, dans les réformes qui émergent çà et là, le début d’un chemin dans le désert, un fleuve dans la solitude.

Car oui, Dieu prépare un avenir nouveau pour cette nation. Il trace des voies au milieu de la confusion, il répand Sa vie là où tout semble sec et abandonné. 

Encore faut-il que nous le croyions. Et que nous y participions.

Par Eugide Abalawi N.