Edition du mercredi 04 juin 2025
La saison sèche frappe de plein fouet l’économie informelle de Bukavu. Dans les rues, les petits commerçants s’efforcent de garder leurs étals propres, mais la poussière omniprésente rend chaque effort vain.
« Je lave mes fruits toutes les 30 minutes », se plaint Aline, vendeuse au marché de Nyawera.
Les frais supplémentaires de nettoyage pèsent lourd sur de modestes revenus. Pour les coiffeurs, les mécaniciens ou les restaurateurs, les clients se font plus rares.
« Personne ne veut manger à l’extérieur quand l’assiette est couverte de sable en moins de cinq minutes », raconte Jean-Paul, tenancier d’un petit bistrot.
La poussière dégrade aussi les marchandises. Les vêtements exposés finissent tachés ou ternis, les appareils électroniques s’endommagent plus vite.
Certains commerçants choisissent même de fermer boutique certains jours pour éviter des pertes.
Face à cette situation, peu de mesures d’accompagnement sont prévues. L’absence d’investissements dans l’aménagement urbain ne pénalise pas que les usagers : elle freine aussi les efforts des petits entrepreneurs, moteurs oubliés de l’économie locale.
Par N.A.E
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