Edition du lundi 02 juin 2025
Alors que le Sud-Kivu traverse l’une des périodes les plus troubles de son histoire récente, plus de 44 000 élèves affrontent cette semaine les épreuves hors session de l’Examen d’État.
Ce n’est pas seulement un événement scolaire. C’est un acte de résistance collective, un cri d'espoir lancé par la jeunesse contre les vents contraires de l’insécurité, de l’abandon et de l’injustice.
Les chiffres fournis par l’inspection provinciale sont éloquents, mais ne disent pas tout. Derrière chaque élève présent se cache une histoire de courage, de fuite, de sacrifice.
Certains ont fui les combats pour venir composer. D’autres dorment dans des écoles ou chez des connaissances pour être à l’heure. Il y a là une dignité silencieuse que le pays ferait bien de reconnaître.
L'État congolais doit faire plus que superviser les épreuves : il doit protéger le droit à l’éducation comme un pilier non négociable de la République.
Car si la jeunesse tient bon, c’est à la nation de tenir ses promesses. L’Examen d’État 2025 est un miroir : il reflète une société où la volonté populaire survit, mais où les structures peinent encore à la porter.
Par la rédaction
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