Edition du mercredi 04 juin 2025
On parle souvent de l'avenir de la nation, mais comment peut-on espérer un avenir quand nos enfants suffoquent aujourd’hui dans l’indifférence générale ?
Par Eugide Abalawi N.
À Bukavu, la saison sèche transforme les écoles en pièges à poussière. Les plus jeunes toussent, pleurent, s’essuient les yeux en silence, pendant que les autorités regardent ailleurs.
La poussière, ce n’est pas qu’un inconfort — c’est un facteur de maladies chroniques chez des êtres en pleine croissance.
Asthme, conjonctivites, otites : autant de pathologies que les centres de santé ne parviennent plus à contenir. Et pourtant, aucune politique publique ne semble adresser cette urgence.
Les établissements scolaires, eux aussi, manquent de moyens : pas de fenêtres étanches, pas de distribution de masques, encore moins de journées d’information sur les risques environnementaux.
Les enfants sont livrés à eux-mêmes, dans une ville qui oublie que respirer est un droit.
Il est grand temps que le bien-être des enfants devienne une priorité. Investir dans la santé et l’éducation passe aussi par un environnement sain.
Laisser la poussière empoisonner leurs poumons, c’est tuer en silence notre propre avenir.
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